..de vastes clairières de paix…………

Enfin, revoilà une corbeille!

« C’est une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble »

Plus de cinq siècles après Montaigne (du Périgord comme moi!) je vais tenter d’écrire maintenant ce que j’ai fait; ce n’était pas rien, il fallait se lancer, avec  plusieurs innovations en vue: une déco « pendouillante » et des « found objects » qui n’étaient pas des objets trouvés, mais mon bric -à -brac : boutons, perles, pièces…. et aussi un panier qui puisse contenir le double grâce à son dessus de toile qui  permet de mettre à l’abri son contenu.

Le tissu  vient du village de Chotta Udaïpur, un de mes plus merveilleux souvenirs du Gujarat (Inde), une bourgade tout au bout de l’état qui, le jour du marché, est immense, peuplée, hyper-active; les femmes ne s’y habillent pas en sari, mais avec une sorte de drapé en » tye and dye », sur du voile de coton très fin; je n’ai utilisé que lui sauf pour le dessus cousu à la corbeille. J’ai réalisé cette corbeille en vue d’une exposition, mais elle est disponible, je peux la refaire identique ou avec  variante.

 Je suis mal organisée, un peu débordée, et toutes mes créations ne paraissent pas sur le blog et le site (qui n’a plus beaucoup de mémoire disponible). Parfois, j’oublie aussi de photographier certaines de mes créations; bref, tout ne paraît pas ici; en revanche, j’écoute toutes les personnes intéressées et essaie de les satisfaire.

« La seule chose promise d’avance à l’échec, c’est celle que l’on ne tente pas.« ( Paul Emile Victor)

 Aussi ai-je tenté; cela me réussit presque toujours. Et me rend heureuse, je n’aime pas les chemins trop balisés. Que risque-t-on, au fond ?

Quand je crée, je suis exaltée, euphorique, puis paisible (même si je sais que je garderai bien peu de ces créations); je pense à ces mots d’ Etty Hillesum:

« Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-mêmes de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres »

« Pour toute action : quoi, pourquoi et comment ? » (Swami Prajnanpad) Pour la technique et le comment, j’enroule, j’enroule, et je pique. Pourquoi? Pour une exposition et surtout pour changer, oser. Quoi? J’en referai sur ce modèle, surtout si vous me le demandez (passez commande en me contactant!) mais, déjà, j’avais envie de partager ce bonheur créatif avec mes amies.

 A dimanche soir, ou lundi!


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