Duo rime avec bateau

Je vous ai déjà parlé de Marie-claude qui a créé un blog récemment que je vous ré-invite à visiter: http://imaingination.com/Je connais cette amie depuis longtemps, elle essaie tout avec succès, elle est vive, alerte, en ébullition. Il y a peu, elle m’a demandé deux corbeilles assorties pour servir de vide- poches sur un bateau, une blanche avec du bleu et une bleu avec un peu de blanc, ovales et à bords droits par peur du roulis….

« Comme un coursier souple et docile
Dont on laisse flotter le mors,
Toujours, vers quelque frais asile,
Tu pousses ma barque fragile
Avec l’écume de tes bords. »(…)Pas facile de les faire identiques et de façon à ce que l’une entre dans l’autre (elles s’empilent), chacune avec un petit noeud bleu ou blanc et une breloque (poisson, palmier, hippocampe) J’ai déjà parlé du problème technique soulevé par l’ovale: quand vous ajoutez dans la longueur, comme vous tournez, vous ajoutez aussi dans la largeur; donc il est impératif de bien prévoir le début  de façon à correspondre aux mesures demandées. Je me suis bien cassé la tête!

« Le Dieu qui décora le monde
De ton élément gracieux,
Afin qu’ici tout se réponde,
Fit les cieux pour briller sur l’onde,

L’onde pour réfléchir les cieux. »(………)

Comme vous le voyez sur la 2° photo, les corbeilles sont parties avec une carte assortie et un petit étui à mouchoirs  pour le bateau; je ne souhaite pas à ses passagers  de s’enrhumer, mais les mouchoirs en papier, ça sert à tout! Je signale au passage que je vois partout des étuis à mouchoirs tout plats, mais les miens ont des pinces comme les sacs et donc, l’étui est en forme, enveloppant.  Vous les faites comme n’importe quel sac avec pinces à la base; le tout est de ne pas tromper sur les mesures avant coutures et après! Vous trouverez le tuto le plus approchant  de ce que je fais sur http://vick-et-pique-et-colle.over-blog.com/ Il me semble qu’en regardant bien en bas à gauche, vous verrez mieux de quoi je parle:………………….Les vers sont des extraits du célèbre poème (plutôt long) des adieux à la mer de Lamartine; je vous fais les miens avec la dernière strophe:

« Flotte au hasard : sur quelque plage
Que tu me fasses dériver,
Chaque flot m’apporte une image;
Chaque rocher de ton rivage
Me fait souvenir ou rêver… »

A dimanche soir, si vous le voulez bien! Merci de votre visite dans la ruche qui -sans vous- n’existerait pas.

 


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