La robe mémorielle suite, à propos du titre d’hier: « devoir de mémoire »

Le titre précédent m’était venu comme ça, sorte de cliché automatique, mais il me chiffonnait, et je craignais  que quelqu’une le commente à juste titre ; je pensais à la citation d’Ibsen: « Devoir, ah! Je ne puis souffrir ce vilain mot, cet odieux mot ! Il est si pointu, si aigre, si froid. Devoir, devoir, devoir! On dirait des coups d’épingle! »

Des coups d’épingles, d’aiguilles, de crochet,  et de tout le bataclan des couturières..……….disons-le tout net, je n’aime pas non plus ce mot, dans ce contexte-là: j’ai unpeu freiné face à mon projet de narration textile, mais j’ai aussi éprouvé du plaisir, je me suis lancé un défi, et j’ai aimé le processus de création tout autant que le résultat. En écrivant monprénom, ceux de ma lignée, j’étais en Paix, je me sentais guidée, jen’étais pas seule…. des femmes aimées m’accompagnaient.

Je parlerai plus tard de ces fils libres; si le projet a pour nom « Peaux d’âmes », c’est que la robe -parure de fêtes et de bals- fut faite, portée, aimée, caressée  puis brodée par plusieurs d’entre nous; les rêves s’y sont tramés avec le fil qui la constitue.

Le sous-titre « Anna- Chronique », jeu de mots entre l’adjectif  et le prénom de ma fille Anaïs, 4° génération, celle qui fut à l’origine du projet. Vous semblez ne pas me croire, mais mine de rien, l’assemblage se fait,l’histoire  avance, se dé- voile,…… ce tissu léger  qui masque sans masquer…


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