Depuis le message codé façon Miro, je prends plaisir à imaginer des tableaux plus abstrait en partant des tissus; les taches de rouille m’ont inspiré pour le précédent, ici, c’est un de mes cynaotypes sur tissu qui a imposé ce qui lui convenait; pas d’autres « pourquoi » qui ne servent à rien: je suis mon inspiration! Je suis aussi mon propre maître (2 acceptions du mot « SUIS »)
Tout ce bleu m’évoque un grand ciel ; les points de sable forment le mouvement, envolée de feuilles, de fleurs ou de neige sur des ramures dénudées
« Les expériences créatives peuvent être produites régulièrement, systématiquement, presque chaque jour dans la vie des gens. Cela exige une énorme sécurité personnelle, de l’ouverture et un esprit d’aventure. » (Steven Covey)
Photos de détails encore:
Trouées étoilées sur le cyanotype
Cette toile brodée a pour nom un vers de Victor Hugo: Le ciel « Avec effraction d’azurs et de soleils »:
Grande vague de bleu et point de sable, le cyanotype de l’été!!!
« Si une étoile doutait… elle s’éteindrait aussitôt. » (William Blake)
Tout ce travail s’est fait lentement (slow -stitching), de façon rêveuse, sans échéance ni plan prémédité, dans le silence de la méditation.
Comment ne pas rêver devant ce paysage d’eau et de ciel créé par le cyanotype?
« Recueillir le grain des heures -étreindre l’étincelle, -ravir un paysage, Absorber l’hiver avec le rire ».(Andrée Chedid)
Le voila, léger, achevé, constellé d’infimes détails; je le quitterai avec regret:
Depuis le message codé façon Miro (mais déjà, avant….), Message codé, façon Miro! | ArtisAnne Textile (artisanne-textile.fr)je prends plaisir à imaginer des tableaux plus abstraits en partant des tissus; les taches de rouille m’ont inspirée pour le précédent; ici, c’est un de mes cyanotypes sur tissu qui a imposé ce qui lui convenait; pas d’autres « pourquoi » qui ne servent à rien: je suis mon inspiration! Je suis aussi mon propre maître (2 acceptions du mot « SUIS »)
A noter que les extraits textuels qui suivent et qui semblaient bien correspondre sont empruntés au Journal de mon jardin zen de la nonne bouddhiste Joshin Luce Bachoux. A noter aussi que cet article a déjà paru sans le texte sur Instagram; le blog est un peu (!) en retard…et en décalage ( Ceci pour celles qui me diront avoir déjà vu tout cela).
L’abstrait n’est pas narratif ni illustratif, il fait appel à l’intellect. Peu importe d’ailleurs une querelle qui ne m’intéresse pas! Ce qui compte pour moi, c’est suivre mon intuition, m’exprimer avec mon propre langage!
J’ai donc fait ce cyanotype sur tissu l’an dernier, en 2 étapes de pliages- dépliage, d’où un motif inattendu mais que je trouve d’un bleu intense, magnifique surtout dans les détails de l’impression. Restait à le mettre en scène!
Comme vous le voyez ci- dessus, une partie du cyanotype est tissées à des bandes imprimées pour créer l’idée d’un jardin qui s’éveille au petit matin d’un nouveau printemps.
« Tout est là, à chaque instant autour de nous, mais nous ne voyons rien. Nous savons ce que nous voulons voir, et nous négligeons le reste. Alors nous passons à côté de tout, de l’amour, de la beauté, de la merveille et de la vie même. »(…)
Toute la broderie est en au « slow- sttiching » en restant le plus possible dans l’abstraction, mais sans oublier le relief
« Écoutez ! un rire, un sanglot, une parole, le chant du vent dans les pins. Regardez ! une goutte de pluie qui brille dans le soleil, des yeux attentifs, la trace des saisons sur un visage. »(…)
Dans ces éclaboussures de blanc (en haut à droite) je vois une explosion céleste, un glacier…
« (…)Ne nous laissons pas enfermer en nous-mêmes, ne verrouillons pas les portes et les fenêtres, mais laissons entrer l’air et le soleil et la pluie, toute l’Amazonie, ici même, et le monde entier, et tout l’univers! Notre cœur est assez grand pour tout contenir… ». » (J.L.Bachoux)
Laissons entrer le soleil écrit- elle, astre solaire tissé lui- même, brodé, rebrodé…: Je le montre, nouveau détail ; je vous dis en même temps: A très vite pour la suite! Merci!¸.•*´¯`*•.¸ Je pars justement vers la grande bleue et un endroit cher à mon cœur; le blog lui, continue…
Ciel « Avec effraction d’azurs et de soleils » (V. Hugo)
Je n’ai donc plus besoin de présenter ce 4° travail indien que j’ai cousu selon la technique tout à la main, les points devant unissant en un même ensemble des tissus restants. Celui qui suit fait tout de même 80 cms/Sur 80 cms. je l’ai fait pour l’été, pour une table de jardin ancienne, bleue. Harmonie de bleu foncé ou turquoise et jaune, ocre, orangé…Allez, beaucoup de photos pour vous jusqu’à l’overdose de kawandi!
Pour moi, j’avoue que j’aime ce travail long réalisé au fil des soirées, j’aime choisir les tons, les associer, ces couleurs et l’ensemble (dedans, du bon molleton douillet!)
La doublure, un beau paréo de bon coton pour le bleu des mers des tropiques…100% cousu- main!En mettant le kawandi sur l’envers, je profite du tissu, je protège mon jeté de table des rayons du soleil et j’ai une 2° nappe! Elle n’est pas belle, la vie?
« Même quand vous aurez cent ans, que vous ressemblerez à une pomme au four, si vous AVEZ CHOISI L’AMOUR DANS LE COEUR, même un cœur de grenouille, choisi la vie, même la vie d’une grenouille, vous continuerez à être belle à tomber par terre. « (Marie Laforêt)
Du tout fait- main et la clé des champs!!!Je le trouve somptueux, et je vous assure qu’il fait son effet dans le jardin!
« Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux » (Frédéric Lenoir)
« La terre est bleue comme une orange ». (Eluard)
Je vous laisse autour d’une table bleue sous un ciel d’été tout aussi bleu. A bientôt!
Mon Installation sur le Causse 2022, ma 12 ° (environ) sur le lieu, toujours autour de la « grangette »: j’ai aimé la préparer, présenter ma collection d’écorces textiles. Bref, ce samedi, inauguration de l’évènement avec 12 œuvres nouvelles que je n’ai pas prises en photo pour le moment….plus tard dans l’été; tout vient, un jour…Un ami créateur est venu d’Anvers et a fait quelque chose de magistral, mais il y faudrait tout un article; flemme.
Plein soleil sur la plus haute écorce, photo trop blanche, c’est pourtant ma préférée!
Au pied des écorces, des pierres plates, des écorces, des mousses, des feuilles….
« J’envoyai des lettres d’amour aux cieux, aux vents, aux mers, à tous les débordements de l’univers. Ils me répondirent en lente rosée d’amour voilà pourquoi je les reposai sur la découpe aride des sommets comme une forêt de vents. Il me naquit un fils d’océan. » (Lorenzo Calogero -1910-1961 )
Ici, la photo est meilleure. Au pied à gauche, une grosse pierre plate que j’ai brodée de mousse, main et piqué libre
Plus vraies que natures!! Au -dessus une fenêtre, et un corbeau qui surveille; il est haut, on ne pourra me le chiper, mais il est aux aguets!!!
Vous le voyez? A gauche de la lampe solaire….Gare à qui tente de m’attraper.
A côté, dans un trou de mur, presque invisible, discret mais bien présent, un moineau…Une Installation discrète….
♫♫Promenons- nous dans les bois…Sur le Causse de Coulaures- Sorges, en 2022!♫♫♫♫♫♫♫♫
J’ai d’autres idées pour une prochaine année; il faudrait y travailler très tôt! Idée discrète aussi, mais travail long, réalisation qui nécessite bien de la patience et du temps….En attendant, à la prochaine fois, au prochain article: à bientôt!!
C’est l’histoire d’une rencontre: celle d’un poète délicieux et d’une artisane textile. J’ai eu envie d’approfondir et concrétiser l’échange amical avec Radu Bata en lui offrant quelques- une de ses paroles: un livre -rouleau, un souvenir de notre « rencontre », un cadeau, un peu de mon temps… Beaucoup de photos, donc peu de textes. Toutes les citations sont de Radu Bata . Elles sont écrites au piqué libre.
En haut et en bas de la doublure, beaucoup de soleil, d’étoiles, la nuit si présente dans l’univers de Radu Bata
L’univers poétique de Radu Bata, 2022 (piqué libre, perles)
« Le jour, la nuit, la vie »….
Le vol à petits points d’un oiseau, des appliqués, une montre pour dire le passage du temps, l’alternance du jour à la nuit, la vie…
Le livre à peine sorti de la pochette qui l’enferme commence à se dérouler: « Ne serre pas les étoiles trop fort. Elles vont t’incendier » (Radu Bata)
Une pluie d’étoiles et des fleurs brodées dont l’explosion de graines met le feu au cœur du poète. Un incendie poétique.Les fils ne sont pas tous coupés, la parole est libre, la vie s’écoule, une balançoire, accrochée à un nuage, est porteuse de lumière…
« La beauté, c’est marcher sur le fil du soir comme une lumière sur une balançoire »…♫♫♫♪♫♫ Les traces de pas (brodées) nous mènent à un dernier message poétique:
« Je suis une trace de pas dans le sable qui attend la mer »… (breloques oiseau et étoile de mer, boutons de nacre- poissons, appliqués, bouton- voilier…
Dans Le blues roumain, une anthologie de la poésie roumaine, Radu Bata écrit: » « il n’y a pas de hiérarchie dans la poésie ; il n’y a que l’émotion et le plaisir. »Qui bouderait son plaisir? Je vous invite à découvrir ce poète. Prenez votre filet à papillons et cueillez ses mots ailés. A très bientôt!
