gentil coquelicot 1/2

Un dernier livre textile………….sans débat ce coup-ci! Promis?

« Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis’nt quèqu’ chose !
Mais pour aimer les coqu’licots
Et n’aimer qu’ça… (…..)La premièr’ fois que je l’ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu d’un champ de blé.
Et sous le corsag’ blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot. » chantait Mouloudji (sur des paroles de René Asso) 

Ce coquelicot chantait aussi en moi alors que je regardai à terre, les chutes d’un tissu d’ameublement (que vous avez vu utilisées sur un grand plaid)et il m’a inspiré un livre textile qu’une fois encore, certes, j’ai conservé, mais vous le verrez à la fin du 2° article qui lui est consacré, ce coup-ci, j’ai pensé aussi à mes amies, enfin à 2, ce n’est déjà pas si mal!!! Ce tissu m’a inspiré des coquelicots réalisés avec des techniques très différentes et ludiques (quoique longues..;)Découvrons  la couverture:

Le livre est matelassé, quilté, bordé un d’un biais fleuri, le mot « poésie » est brodé, le coquelicot réalisé avec un ruban froncé et appliqué: la tranche est ornée d’un tortillon réalisé au crochet (oui, je peux en faire!)

 

 

 

 

 

 

Techniques: sur la page juste au-dessus, les fleurs sont rebrodées, le papillon aussi, application de dentelle ancienne réalisée par ma grand-mère, coquelicots en soie brulée et façonnée; la petite fleur près des 2 grandes à droite est réalisée avec un point de feston en relief, (dentelle à l’aiguille) Et la page comme les autres est matelassée:

 Sur la  photo suivante, vous verrez, un demi coquelicot, comme un soleil, un tout petit, très en relief même si ça ne se voit pas en photo!), le texte de Mouloudji  et une fleur réalisée au crochet autour d’un bouton rouge le crochet rentrant à l’intérieur des trous du bouton!):

Le poète a tort qui écrit: « Et dans les champs les coquelicots se fanent en se violaçant Et en répandant une odeur opiacée ».(Apollinaire), les miens se conserveront comme je les ai cueillis, rouges, ils resteront ; j’offre ce bouquet à mes amies abeilles, qui,les pattes chargées de pollen reviendront à la ruche de l’artis-Anne. Gentils coquelicots, mesdames!


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