Nous avons choisi de visiter le Deeg palace un jour où faute de temps, on avait le choix entre 2 lieux et nous n’avons pas regretté. Je ne connaissais pas du tout le lieu, grand palais immense et désert……..où nous attendaient des milliers d’indiens, juste une semaine avant Holi pour une immense fête…………Qui tourna à un GROS cadeau pour 2 français…Holi est une fête NATIONALE et RELIGIEUSE, donc le pays, partout, est en émoi 15 jours avant. On ne connait pas l’Inde quand on a raté ses grandes fêtes! Holi….je vous raconterai; c’est à Bénarès, la ville sainte , que j’ai découvert cette fête. Pas mal: je connais Diwali (fête des lumières), Pongal (moisson du riz dans le sud) et Holi, fête des couleur: dans le parc du Deeg palace, 5 groupes de danseurs, musiciens, des Ijra (travestis) Je ne peux tout montrer…………
“En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux.” Marc Aurèle
Il faut quitter la fête….passer par l’extraordinaire Gwalior qu’on connait:
Orccha, on connait mais on s’y arrête encore et encore…On est épuisés, rassasiés, mais HEUREUX. L’hôtel est immense, une oasis…C’est avec ce moment de repos, le reflet du palace dans l’eau de sa piscine qu’on se quitte pour cet article!
Bien sûr, puisque cet article est le 3° de la série sur Dom Robert, il y en a eu deux avant: biches, paons, chèvre, dindon….Tout un bestiaire!
Je rappelle donc juste que je brode d’après les tapisseries de Dom Robert, deux quilts ou patchworks à la fois. Quand il s’agira de les monter (il me faudra au moins une vingtaine de broderies d’après Dom Robert!) je les monterai…Nous n’en sommes pas encore là!
1- La Vierge brodée d’après Dom Robert: je vous invite à continuer la double série….Non pas par un animal, ou pas tout de suite, mais par le seul être humain qu’a peint Dom Robert, une Vierge. Dessous, 2 photos de détail, et l’ensemble.
2- Le petit cheval fou, tacheté, la crinière flottant alors qu’il danse; et moi avec!
Détails en -dessous. Vous aurez remarqué tout seuls qu’il y a aussi beaucoup de papillons…Ici, un fond imprimé…
3- Un coq de nouveau, un coq sur un fond fleuri et blanc, des dizaines de points employés, des fleurs : delphinium et digitales (à droite) des feuilles inspirées de motifs indiens….Photos de détail avant l’ensemble!
Voir ainsi le monde me remplit d’allégresse; le broder aussi!!
Je vous embrasse bien fort en attendant les prochaines broderies d’après Dom Robert ! Pas la prochaine fois, mais un jour….En attendant, à bientôt (lundi?)! Et, dessous, l’Inde vous attend avec un nouvel article…)
Le 7° voyage en Inde se poursuit, le regard se remplit, le cœur aussi. Pourtant une photo ne dit pas l’émotion, ne raconte pas les anecdotes, les rencontres…Une photo, c’est de la vie arrêtée.
Il faut pourtant s’en contenter; celui qui a vécu ces moments les retrouve parfois en feuilletant les albums… Et les amies peuvent imaginer…
1- Le Jantar Mantar et le temple de Galtaji
2- Le Central museum: Jaïpur. Et toujours beaucoup d’indiens qui visitent leurs monuments, sont fiers de leur immense pays à l’histoire si longue……Inde plus que 3 fois millénaire!..
» Nous ne voyons pas les choses comme elles sont. Nous les voyons comme nous sommes. » (Anaîs Nin) Avec notre regard fait de strates dues à notre enfance, notre éducation, nos rencontres variées à travers le monde infini…
Enfin, pour cet article, un Baoli, celui d’Abhaneri, Intriguant, mystérieux comme tous ces puits anciens indiens…
La prochaine fois, nous partirons pour la fête dans un petit village indien; le privilége d’y être les seuls occidentaux….
Au revoir, mes amies, les abeilles! Merci de votre soutien et votre intérêt! A très bientôt, on est aux 2/3 du voyage…..
Beaucoup de choses et plus variées qu’il ne semble au vu du titre. Des départs aussi et encore; puis le soleil qui revient, permet déjà des cyanotypes…Je dois vous montrer les mandalas que je prépare pour une expo………Du pain sur la planche ces mois qui viennent…
1- Départ à la fin du mois de mai avec 2 de mes petites filles pour une poignée de jours à Venise. Tous les ans ou tous les 2 ans, j’ai décidé d’emmener 2 de mes 12 petits-enfants dans une capitale ou un lieu célèbre en France ou Europe. Pour elles deux, à chacune un journal de voyage à remplir avec couverture textile DIY. L’une écrit partout ses voyages et visites: au musée, dans une ville, une randonnée….
-Fin juin, chez moi, en Périgord, une fois encore un vernissage d’expo précédé d’une conférence sur l’utilisation artistique des végétaux en temps de crise, par une de mes filles et 3 expos: la sienne, les peintures sur le thème de Marc Pierre Encina et mes cyanotypes végétaux encadrés pour l’occasion, et parce que cet été, j’expose et vends dans une boutique d’artisan. Quelques images seulement car près d’une quinzaine de cyanotypes sont encadrés; ceux- là étaient trop beaux pour couper dedans et les utiliser.
» C’est que l’AMOUR est comme un arbre, il pousse de lui-même, jette profondément ses racines
dans tout notre être, et continue souvent de verdoyer sur un coeur en ruine. » Victor Hugo
3- Nouveaux cyanotypes de 2019: je revenais juste d’Inde et le soleil sur mon jardin resplendissait;
j’ai sauté sur l’occasion…et le désir, moi qui en ai tant!
D’habitude, je travaille sur du coton, souvent des draps anciens; j’ai utilisé cette fois- ci un mélange polyester et des bambous
En 2019, depuis 2 ou 3 ans, on abandonne un peu le cyanotype classique pour le wetcyan, qui produit des effets très intéressants; comme le cyanotype est mouillé (wet) il reste plus longtemps au soleil. Ca marche mieux sur le papier aquarelle que sur le tissu. Voilà une « rose » intéressante, en fait un tissu « grillagé » roulé. La technique du cyanotype est intéressante, car il y a toujours à expérimenter, apprendre et ensuite, embellir.
« La perfection est atteinte, non pas quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à enlever. » Antoine de Saint-Exupéry »
Si ce voyage était mon 7° en Inde, c’était la 2° fois que j’allais à Puschkar (Rajasthan) au fond, petite ville où je ne pouvais pas tant que ça découvrir de nouveaux lieux; pourtant, tout de suite, j’ai été reprise par l’ambiance colorée de la ville. J’ajoute que je lis la préface de Nicole Menant à un livre de photos paru en 1976 (L’Inde que j’aime); j’applaudis à ce qu’elle dit de l’Inde et en apprends beaucoup; c’est elle que je vais citer dans cet article
PUSCHKAR (Rajasthan)
« Dans cette curieuse imagination, l’Inde occupe une place privilégiée; il existe, si l’on ose dire une Inde indéfinie, créée par des esprits impatients des limites du fini ».
« L’Inde reste incommunicable; tenter de l’expliquer est la trahir; la décrire est la mutiler. Certains s’y rendent pour se trouver, d’autres pour se perdre;; chacun y prend la mesure de lui-même. Dans ce pays surpeuplé, l’être est seul, mais le solitaire s’y sent porté par un formidable courant d’humanité ».
« Alors que tout l’occident est inscrit dans l’urgence du Temps et de l’Histoire, qui est la mémoire de son déroulement, l’Inde se laisse dissoudre dans l’Eternité, non par nonchalance mais par lucidité ».
« Cependant, la pensée indienne est complexe; cette primauté donnée dans l’art à l’abstraction spirituelle n’exclut pas la manifestation d’un puissant courant naturaliste, qui, tout en se pliant à la loi de la non- spécificité, gonfle les formes idéales d’une vie chaude et lourdement sensuelle »