Fées- main

« Jadis, avec Pierre et Gladys
On les voyait passer en robe blanche
Au ruisseau qui traînait nos rêves
Vers un écrin de joie
Nous suivions la trace des fées
C’était au mois de mai »

Nous revoilà avec des fées, et surtout avec humilité; ces 3 petits ouvrages
de rien du tout ne méritent guère qu’on s’apesantisse! Vous le savez, chères amies butineuses, j’aime les fées et donc celles de Mary Cicely Baker si souvent à l’honneur sur les tissus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà ceux utilisés pour deux pochons offerts récemment à une maman de jumeaux: Déa et Maxence nouvellement nés. Maxence a reçu le pochon bleu brodé à son nom:

La maman de Déa pourra aussi glisser le linge dans un sac au prénom de la petite soeur:

« Vole, blonde tête folle,
On les voyait quitter leur robe blanche
Un torrent de cheveux dorés
Léchait nos yeux de soie
Nous étions sur la trace des fées
C’était au mois de mai »

 Et se poursuit la chanson  de Jean-Michel Brézovar; j’avais une petite pochette (à barrettes, chouchoux et élastiques) à fabriquer et offrir à une fée généreuse; du coup, j’ai puisé dans un 3° tissu inspiré par les dessins de M.C.Baker; Je l’ai brodée avant de la doubler (elle est réversible -comme les pochons le sont) Elle est destinée à Ombelline aux beaux cheveux (http://milleetunecoiffure.blogspot.com/) Vous remarquerez que la fée du dessus (le rabat) a ses souliers brodés……..sur la fée du dessous; c’est presque raccord!

Ombelline imaginant mille idées de coiffures et les partageant avec gentillesse et humour (ainsi que ses 2 amies  et comparses Tiquette et Coqilico) j’ai vraiment brodé et rebrodé, insisté, mis en valeur, la chevelure de la fée imprimée; le bord du vêtement (jupon blanc, manches et encolure) est brodé en relief au point de feston. Enfin, quelques strass ponctuent le tout et produisent un effet argenté qui répond en écho aux paillettes du tissu.

Amies, fées aussi, entendez-vous la chanson des mutines et lutines ailées? Leurs rires en grelot s’espacent; déjà, discrètes, elles s’effacent….sur la pointe des pieds, discrète, je les suis…………..A bientôt!

« Jadis, cachées sous les fleurs de lys
On les voyait flâner en robe blanche
Au pays où la bise enlace les gens aux mille pleurs
Nous suivions la trace des fées
C’était au mois de mai ».

« L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn »

Drôle d’article qui commence par un titre emprunté au vers fameux de Victor Hugo et qui nous entraîne jusqu’à une étrange photo prise  par la NASA!

J’ai été monitrice de colonies de vacances, tous les enfants connaissent cet art du tissage ancien qui consiste à enrouler des laines sur des baguettes, des bambous, voire des batons d’eskimos; certaines se demandent quoi faire avec les restes des pelotes, d’autres pratiquent le « Free Form crochet » autant pour le plaisir créatif que l’envie de porter ces parures bariolées ‘(on en revient à l’art du patchwork!). Pour ma part, j’ai fabriqué un « Ojos de Dio » (Oeil de Dieu en français, God’s eye en anglais)Pour que vous puissiez comprendre le B-A-BA de cet art décoratif, en voilà un simplissime (réalisé par un enfant)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On trouve ces « Ojos de dio » en Afrique, dans les pays d’Europe de l’est, et surtout dans tous les pays d’Amérique latine où ils ont une signification profonde.On les tissait en étoile pour demander à Dieu, assistance, aide, protection.On en faisait un à la naissance d’un enfant, on le complétait pendant 5 années (chaque couleur pouvait d’ailleurs indiquer un âge différent), puis c’était à lui de poursuivre. Ensuite, on arrive au Grand Art du spécialiste Jay Mohler (Vraiment, allez voir son site http://www.ojos-de-dios.com/, vous serez surprises de ce qu’il arrive à faire !)On peut changer le sens d’enroulement, produire des vides dessous, dessus en retournant l’ouvrage; cela paraît simple,mais sophistiquer un oeil de Dieu est long et demande de la patience! Voilà le mien, essayez (si vous êtes intéressée, bien sûr!) de scruter certaines zones, le tissage inversé a produit un rayon, un espace, une sorte de fossé entre les nappes de tissage: 

Et oui, il n’y a pas 4 batons d’eskimos ( ah ah!) mais bien 8 baguettes et la superposition au départ de 2 ojos de dio tissés d’abord séparément avant d’être tissés ensemble! Pas mal hein? (c’est une auréole de tisserande que je me tisse!) Certains sont décorés de plumes, de pompons, certaines baguettes terminales se finissent par d’autres petits Ojos de dio, le mien se finit par un gland de laine, mais il est décoré de ronds peints à la peinture textile au pochoir! Si vous êtes attentive, vous noterez que le centre se détache SUR l’ensemble.  regardez bien les pointes terminales qui se terminent en flèches rouges ou blanches; si vous voulez commencer par un Ojos de dio simple, allez voir le blog de ciaglette: le pré aux sources : 

http://pre-aux-source.over-blog.com/article-ojos-de-dios-les-yeux-de-dieu-56632762.html

Quant à moi, je ne résiste pas à la joie de vous montrer cette photo incroyable, suprenante, ahurissante (j’épuise mon dictionnaire d’adjectifs!). Cette photo a été prise par la NASA avec le télescope Hubble (en 2003). Ce type d’événement se produit une fois tous les 3000 ans. On l’appelle « L’oeil de Dieu »; il s’agit de la nébuleuse  Helix Nebula; quand on la voit, la tradition bien établie mainenant demande qu’on fasse un voeu!Allez -y, la fée artis-Anne vous en donne la possibilité (à qui on dit « merci »?):

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une telle image, la fée en question restera  bien humble avec son Ojos de Dio de paccotille: Tout de même……………essayez donc pour voir!

Rappelez-vous ce précepte

 extrait de connaissance de l’art (Emile Bernard)

« Trois opérations :  Voir, opération de l’œil ; Observer, opération de l’esprit ;  contempler : opération de l’âme. Quiconque arrive à cette 3° opération entre dans le domaine de l’art ».

 

 

 

 

En peu de mots et plusieurs illustrations

« Ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots, mais dis beaucoup de choses en peu de mots » écrivait Pythagore (il a écrit, ce monsieur ?) Les images parlent mieux que de longs discours, mais les images peuvent aussi montrer de l’écrit, ah lala que je complique tout………………regardez par exemple, ceci:

 

 « Un happyculteur est une personne qui fait son miel des petits bonheurs de l’existence », citation brodée sur une taie (et empruntée au champion des mots-valises http://alain.crehange.pagesperso-orange.fr/frmotsval.html)Après l’image qui montre un texte, l’image qui montre une lettre :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec des points dont j’ai déjà parlé et donné les liens: points de rosette pour le C, points de treillis rebrodé, point d’araignée, points de noeuds, points de chemanthy et de cilaos.

Et ensuite, l’image qui montre une personne et dit son nom:

 

 

 

 

 

Enfin l’image qui dit tout le bonheur de créer et de jouer sans texte aucun! 

 

Puisque l’image dit tout sans mot aucun, pourquoi donc me fatiguerai-je , hein? Nempêche: Régine a raison(http://gigine62.wordpress.com/), c’est JOUYssif!

Car il y a  une chose que les illustrations ne disent pas, c’est combien j’ai de plaisir à remettre en ordre mes broderies, à vous les offrir en bouquets, à savoir que certaines y trouveront un tout petit peu de bonheur et d’évasion; et que c’est pour cela que, malgré tout, je continue de vous écrire et de partager :il n’est de vrai plaisir que dans la rencontre!

Souvenirs de plage

Chères amies, je n’ai guère le temps de vous visiter, j’arrive juste à répondre à vos gentils commentaires, je me rattraperai quand la maison se videra, je vous le promets! Vous me manquez croyez-le bien!

 

La plage étincelle, fume
Et retentit, vaste enclume
Que les vagues et le vent
Couvrent de bruit et d’écume.
Je vais, selon ma coutume,
Le long du galet mouvant,
Les yeux au large, rêvant
Quelque rêve décevant
Salé de fraîche amertume.
Avec leurs doux cris joyeux
Et leurs mines ingénues,
De beaux enfants, jambes nues,
Se mouillent à qui mieux mieux.
De loin, les suit et les gronde
Une vieille grand-maman.
Une jeune femme blonde
Lit toute seule un roman.

Les légères mousselines
Des nuages vagabonds
Se déchirent aux collines.
Les grandes vagues félines
Se cabrent, puis font des bonds…………. »

(Emile Blémont)

Au début de juin est né un petit Constant.Un joli prénom assez rare , quoique traditionnel. Pour les chaussettes, les voyages, le goûter, un petit pochon brodé sur toile de Jouy:

 

Points chemanthy, basque,  tige….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Points de vannerie, lancé,  de rosette, de bouclette afin de donner de la couleur à l’imprimé et aux souvenirs.

Et un body brodé pour l’enfançon. Il est paré, il peut partir se promener, l’intendance suivra!!

C’est frais et doux comme l’enfance, comme les jeux,  comme la fameuse toile française, comme ses  couleurs, comme les  souvenirs……………Comme l’amitié! A vous toutes, un grand merci!

Qui se ressemble s’assemble!

Où l’on retrouve les fameuses corbeilles…Je sais, elles se ressemblent, ces trois-là; mais voilà la 1° de ce style avait eu un succès fou, on me l’a demandée, redemandée, mais je ne peux me reproduire ni me copier, question de tissus, mais aussi d’attitude dans la vie.

 

 

 

 

 

 

Donc, elles ont beaucoup de ressemblances; je pense au mot de Gide: « C’est une vaine ambition de tâcher de ressembler à tout le monde  puisque tout le monde est composé de chacun et que chacun ne ressemble à personne ».

 

Cependant donc,  je ne peux travailler à la chaîne (pas de petits chinois dans la cave!), elles ont aussi leurs différences. La 1° ci-dessus a une fleur complète et blanche, elle est moins profonde que les 2 suivantes qui doivent trouver leur place sur une table de bois blanc cérusé, se ressembler comme deux soeurs, mais différer aussi. La 2° donc ci-dessous a une fleur rouge et à 3 pétales seulement. et un très  joli dessin de fond:

 

 

 

 

 

 

Enfin, la 3° ci-dessous, est innovante, elle a un entrelac  tressé composé de fleurs ( rouge et blanche) en yoyos; les tiges sont armées, on les dispose comme on veut!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ne me trouvez pas orgueilleuse: ces histoires de ressemblance font penser à la constatation de Balzac dans Le curé de village : »le génie a cela de beau qu’il ressemble à tout le monde et que personne ne lui ressemble »; mes corbeilles se ressemblent puisqu’on les veut toujours comme telle ou telle, mais  chacune est UNIQUE; sachez -le quand vous en désirez une!A ce propos, si vous voulez offrir (ou vous offrir) une corbeille pour Noël, faites comme certaines déjà: dites-le sans attendre; en gros, entre octobre et mi-décembre, je ne ferai que passer chez moi! Il suffit de me contacter, je vous envoie une fiche de voeux! Et, de toutes façons, mes amies, je vous envoie …une pleine corbeille de   pensées! Adiou!!